1 Histoire; naissance d'un mouvement. 1)Histoire

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Histoire; naissance d'un mouvement.

1)Histoire de la presse.

 Les origines de la presse écrite ;

• Deux faits marquants ont accompagné la naissance de la presse écrite : l'utilisation de l'imprimerie, grâce à l’invention de la typographie par Johannes Gutenberg en 1438, et l’apparition de publications périodiques au début du XVIIème siècle.
  
  
  
  

• Dès la Renaissance et jusqu’aux XVIIème et XVIIIème siècles, une partie de l'information écrite était manuscrite, en particulier dans la presse clandestine. Des ateliers de copistes produisaient des journaux appelés "nouvelles à la main".
  
  
  
  

• Les premières publications de l’histoire de la presse écrite furent non seulement les nouvelles manuscrites, mais aussi de minces brochures appelées occasionnels .
  Elles se limitaient souvent à de simples feuilles volantes vendues en librairie ou par colportage.

 Les premiers périodiques ;

Les premiers périodiques, qui étaient surtout des mensuels, sont apparus dès le XVIème siècle pour répondre à la soif de connaissance et d’informations des lecteurs de l’époque.

Le premier périodique imprimé au monde, un journal de quatre pages intitulé Relation, fut lancé à Strasbourg en 1605 par Jean Carolus.

 Le premier journal en France a mériter cette appellation de par son contenu, sa présentation et la régularité de sa parution fut la célèbreGazette de Théophraste Renaudot* parut la première fois en 1631. Quelques années avant, à Londres, Nataniel Butler fonda le premier hebdomadaire de l'histoire de la presse, le Weekly news, en 1622 Depuis sa création, la presse française a subit les mêmes reproches. En effet depuis des années, le journaliste n'a jamais été doté d'un bonne réputation auprès de l'opinion publique : le considérant comme un fabulateur vaniteux qui préférait tronquer la réalité pour mieux la vendre ou exprimer sa propre opinion.

Les critiques ont continuées de fuser même après que la profession soit devenue plus respectable à la fin du XIXe siècle. Il suffit de lire les écrits de Balzac* ou Barrès* qui dépeignent le métier de journaliste pour observer que la transformation de la vie publique, de la monarchie de Juillet à la Troisième République, n'a pas atténué la sévérité du verdict. Cela peut nous amener à nous demander ;

  Que-ce qui peut justifier ce regard presque

constamment réprobateur porté en France sur la presse ?

 Bien évidemment, la presse fut aussi dénoncée à l'étranger. C'est dans plusieurs pays occidentaux que la contestation s 'est

développée durant des années. Cependant, il semblerait qu'en France, elle est une ampleur inégalée.

  La cause se situe à la création de la profession en France qui est marquée par deux traits récurrents ; son approche de la littérature et sa relation avec la politique. Cette dernière fut très tôt associée avec la presse ; la Gazette était déjà l'intermédiaire plus ou moins officiel de Richelieu*. De plus, on peut affirmer qu'à maintes reprises des articles de journaux eurent un rôle décisif en 1789, 1830 et 1848. Cette association pour mieux maintenir de mêmes idéologies fut peu démentie.

 Quant à la littérature, elle apparu dans plusieurs journaux, tel que le premier quotidien français qui parut en 1777 ; le Journal de Paris. Quelques années plus tard, le Daily Universal Register, qui deviendra le Times en 1788, voit le jour.

 L'âge d'or de la presse écrite ;

Le XIXème siècle est sans conteste l’âge d’or de la presse écrite. Si l’invention de Gutenberg a permis d'avoir des journaux avec un coût de production bien plus faible et accessible au plus grand nombre un peu partout en Europe occidentale, il fallut attendre la Révolution industrielle pour que la presse écrite se développe. La presse devint alors une véritable industrie. Le métier de journaliste et les agences de presse firent leur apparition.
Durant cette période, la presse connut une avancée considérable soutenue par les progrès techniques tels que l’invention de la presse rotative en 1860.

 À Paris, le tirage global des quotidiens passa de 36.000 en 1800 à un million en 1870.Parallèlement, les grands hebdomadaires régionaux étaient créés.

L’histoire de la presse au XIXème siècle est également marquée par Le Petit Journal, premier journal français "à sensation" lancé par Moïse Polydore Millaud en 1863.
Plus tard l'officialisation de la presse se fit , commencée sous le Second Empire avec la loi du 11 mai 1868 et continuée par la loi républicaine du 29 juillet 1881. Cette dernière participe à la multiplication des titres et à l'émiettement de la publicité. Dans la presse populaire, est faite à 56 % de petites annonces contre 44 % d'affiches-annonces, sans compter la publicité journalistique qui se présente sous forme d'article avec un aspect informatif et s’intègre dans les colonnes du journal .

 Exemple :

 Le journal Figaro, qui publie en moyenne 80 000 exemplaires à cette époque, est le journal dont l'espace publicitaire est le plus cher. Son audience est la bourgeoisie parisienne qui consomme des biens et services de luxe. En 1892, la publicité représente 33% des recettes totales et 37% en 1897. A cause de son engagement envers Dreyfus en 1897, le journal va perdre des lecteurs et perdre également ses publicités. Vers 1930, 64 % des recettes du Figaro sont dues à la publicité.

 A la fin du XIXème siècle et au début du XXème, les journaux occupaient une position de monopole qui fut ensuite bouleversée par l’apparition de nouveaux médias : la radio et la télévision.

Le recul de la presse écrite ;

On assiste actuellement à un recul de la presse écrite, malgré l’apparition de nouvelles formes de journaux comme la presse gratuite ou les magazines au public très ciblé. Le premier quotidien gratuit est né le 13 février 1995 en Suède, il était distribué dans les transports en commun, d'où son nom ; Métro. Le ''gratuit'' peut vivre grâce au partenariat, il s'appuie sur des réseaux de distribution ciblés et complets, tel que ;

• Printemps

• Lina's,

• Orcanta lingerie,

• Jean-Louis David Coiffure

• Maison de beauté Carita

• Parashop

• Vision plus

  La diffusion des quotidiens et des magazines aurait diminué globalement de 8% en 10 ans. Les quotidiens parisiens sont les plus touchés par ce phénomène avec une diminution de leur audience de 12% entre 1997 et 2003. C'est en cette année quel'activité de la presse s'était établie à 10,25 milliards d'euros, en recul de 0,4%par rapport à 2002. La faiblesse de l’activité économique générale et la stagnation du marché publicitaire se sont traduits par des résultats mitigés : léger accroissement des ventes de produits de presse (+1,1%) et recul des recettes publicitaires (-2,5%). Les ventes (ventes au numéro et ventes par abonnement)encaissées par les éditeurs se sont élevées à 5,99 milliards d'euros (58% du total), alors que les recettes publicitaires (publicité commerciale et petites annonces) n'ont atteint que 4,26 milliards d'euros (42% du total).

L’histoire de la presse contemporaine révèle de profondes inégalités entre la presse écrite sous diverses formes qui est maintenant concurrencée par le web.